 |
Antonio Fargas
A l'instar de Bernie Hamilton, Antonio Fargas,
alias "Huggy les bons tuyaux", s'est révélé
au public à la faveur de la vague Blaxploitation.. Antonio
Fargas a poursuivi une carrière sur un rythme plutôt
soutenu dans les années 1980 et 1990. Il débute son
parcours en 1969 dans un épisode du "Cosby
Show", première mouture, puis apparaît
dans de nombreux épisodes de série tels que "Kojak",
en 1973,
ou "Kolchak", l'année suivante.
Sa notoriété explose avec " Starsky
et Hutch ".
Les producteurs ont même eu l'idée de créer
une série sur son seul personnage, mais l'épisode-test,
au titre prémonitoire de " Pas de chance, Huggy ",
ne donnera pas les résultats espérés.
De nombreux films et téléfilms à son actif
entre 1979 et 2001 dont un travail de voix sur le film des frères
Farrelly, "Osmosis Jones" |
Mais l'ami
Fargas ne se contente pas de multiplier les apparitions
et d'enchainer films et téléfilms. Il joue
à fond sur l'aura que lui confère son image
d'icone des années 70's, funk, kitch, un peu désuette
mais bougrement sympathique.
Ainsi s'est-il permis de commettre un CD dans lequel il
remet au gout du jour mais sans la dénaturer la Blaxploitation.
Celle-ci est, comme on ne le sais pas forcément,
un courant politique, musical, cinématogaphique qui
a defferlé sur les Etats Unis aux début des
70's.
Il tire son nom d'une fusion entre les mots Black et Exploitation.
Les groupes de pression afro Améicains voulaient
prendre une certaine indépendance par rapport aux
majors et ainsi se permettre de produire des films pour
les blacks avec des héros blacks vivant des histoires
de blacks.
En terme musical la Blaxploitation regroupe donc toutes
les musiques hyper funky qui servaient de bandes sons pour
les films à cette époque.
Mais on retrouve des traces du passage de la Blax, à
mon plus grand plaisir d'ailleurs, dans des séries
plus conventionnelles comme par exemple Amicalement
Votre (si, si écoutez bien), mais également
dans des films mythiques comme Bullit
(dont la musique est composée par Lalo Schiffin,
tiens, tiens, comme notre série préférée...
bizarre non), Schaft (qui a été
l'équivalent pour les jeunes blacks d'un James Dean
).
Enfin leur culture étaient représentée
et les blacks se reconnaissaient dans les films. |
|

Ecoutez donc trois morceaux
sur le site d'Antonio |
|
|